Max Romeo : discographie
Album : Walk a Little Bit Prouder Année : 2008 |
Album : Best Of Année : 2008 |
Album : Max Romeo Sings Hits Of Bob Marley Année : 2006 |
Album : Pocomania Songs Année : 2006 |
Album : Crazy World Of Dub Année : 2005 |
Album : First In Live Année : 2004 |
Album : A Little Time For Jah Année : 2004 |
Album : The Coming Of Jah - Anthology 1967-76 Label : Trojan Année : 2002 |
Album : In This Time Année : 2001 |
Album : On the beach Année : 2001 |
Album : Something is Wrong Année : 2000 |
Album : Selassie I Forever Année : 1999 |
Album : Open the Iron Gate 1973 - 1977 Année : 1999 |
Album : Our Rights Année : 1995 |
Album : McCabee Version Année : 1995 |
Album : The Cross or the Gun Année : 1995 |
Album : Wet Dream Année : 1993 |
Album : Far-I Ship Dub Année : 1992 |
Album : Fari - Captain Of My Ship Année : 1992 |
Album : Transition Année : 1989 |
Album : One Horse Race Année : 1985 |
Album : I Love My Music Année : 1982 |
Album : Holding Out My Love To You Année : 1981 |
Album : Reconstruction Année : 1978 |
Album : War Ina Babylon Année : 1976 |
Album : Revelation Time Année : 1975 |
Album : Every Man Ought To Know Année : 1974 |
Album : Let The Power Fall Année : 1971 |
Album : A Dream By Max Romeo Année : 1969 |
Actualité de Max Romeo
Delphine est une chanteuse assez mystérieuse. Grande timide de nature, elle a quand même réussi à s'imposer chez Tuff Gong pour distribuer internationalement sa musique ! Avec un talent indéniable et une douceur certaine, elle séduit à chacune de ses sorties. Son dernier single en date Who Is Who était l'occasion de s'entretenir avec cet artiste grande voyageuse, originaire de l'est de la France.Entretien :Reggae.fr : Peux-tu nous raconter tes projets depuis Blue Soul ? On a l'impression que tu n'as jamais cessé de voyager ! En particulier comment s'est faite la collaboration avec Earl China Smith pour le single It's Nature ? Et celle avec le groupe Better Chemistry pour le single " It's You " ?Delphine : Effectivement il s'est passé beaucoup de choses depuis mon 1er album. Les différents concerts en France et Jamaïque, la tournée en acoustique. La préparation du second album, mais aussi les différentes collaborations, notamment avec House of Riddim sur le Danger Zone Riddim. Avec Earl Chinna Smith, nous avons une complicité musicale, j'aime beaucoup travailler avec lui, il m'a poussé dans mes retranchements et m'a appris beaucoup de choses. It's nature est né sur un riddim de Bunny Lee, cette collaboration s'est faite tout naturellement et depuis nous travaillons régulièrement ensemble. Quant au groupe Better Chemistry, j'ai rencontré Dave le chanteur lors de mon séjour professionnel à Los Angeles, et le jour même nous avons écrit et enregistré le titre It's You.Peux-tu nous raconter l'histoire de ton nouveau morceau Who Is Who ? L'histoire de Who is who est assez similaire à celle de Winning races, du 1er album, sur l'aspect production. J'avais déjà pas mal de riddims et textes prêts, une maquette déjà bien ficelée. Et un jour le batteur Nicolas Cruaux nous fait écouter un riddim, et là coup de coeur, Tony Nephtali et moi sommes très vite inspirés, nous co-écrivons et savons déjà que ce titre sera sur l'album. Nous avons enregistré en France, guitare clavier basse (par le compositeur lui-même) et nous avons enregistré en Jamaïque la batterie (Fitzroy Dave Prime Time Green), les choeurs (Sherida Sharp), et les percussions (Hector Lewis). J'ai enregistré les voix avec Barry O'Hare qui a aussi mixé le morceau. J'avais la chance d'avoir avec moi Quentin VCB photographe et sa compagne. Quentin avait déjà bossé à l'époque sur les visuels du premier album. Du coup tous les quatre on s'est lancé dans l'écriture d'un scénario sur place et on a tourné les images à Ocho Rios et Kingston. Je voulais quelque chose de très statique et épuré afin que le spectateur se focalise plus sur ce qu'il y a à écouter qu'à voir. Nous sommes très nombreux à nous demander qui est qui dans ce monde...Quels sont les avantages à être distribuée par Tuff Gong ? Comment s'est faite la rencontre avec Cedella Marley ? Est-ce une pression supplémentaire ?Travailler avec Tuff Gong International aujourd'hui pour moi c'est comme travailler en famille. Ils sont très soucieux de ce que je fais, si je vais bien, et au-delà des opportunités qu'ils m'offrent, je me sens entourée, soutenue. L'aspect professionnel compte énormément mais l'aspect humain encore plus je dirais, ou bien un tout. J'aime la rigueur, et travailler avec Tuff Gong impose une rigueur, et de répondre à des attentes. J'aurais énormément d'anecdotes à raconter depuis le début, depuis la sortie de mon tout premier single Music, pour qu'on puisse comprendre une partie de l'histoire de ce Label et cette Famille. Quand vous entrez chez Tuff Gong vous entrez chez la famille Marley, et je ne peux pas expliquer ce que cela représente en quelques mots. Mais oui du coup c'est une pression supplémentaire, mais pas négative. En tout cas la pression se ressent dans le sens aussi où tu sens qu'il ne faut pas décevoir et que la marge d'erreur est très faible. Mais j'aime ça et je suis très à l'aise avec eux. Et pour répondre à ta question concernant Cedella Marley, je n'ai pas encore eu l'occasion de la rencontrer personnellement, mais son bras droit, à Miami. Pour faire court, dans tous les cas elle est omniprésente, et on sent sa détermination et son autorité dans chaque décision. Elle est très respectée et je pense qu'on ne peut pas niée qu'elle soit la fille de Bob Marley dit "Tuff Gong".Comment vis-tu l'auto-production ? "La vie est une grande route parsemée de signes, alors quand tu marches à travers les sentiers, ne complique pas ton esprit. Fuis la haine, la méchanceté, la jalousie, n'enterre pas tes pensées, réalise tes rêves." Bob Marley
Tu retournes très régulièrement en Jamaïque, comment finances-tu tes voyages et les enregistrements ?En travaillant. Mon tout premier voyage à Madagascar à peine majeure, je l'ai financé en ayant deux jobs, un comme femme de chambre et l'autre ouvrière à l'usine. J'ai appris tôt à faire des économies pour réaliser mes rêves. Donc quand je ne suis pas en Jamaïque ou en studio, je travaille, j'ai un bac+3 assistante trilingue RH mais je bosse comme décoratrice événementielle ou guichetière ou n'importe quel job, plus vite je travaille plus vite je peux enregistrer et faire de la musique. Et puis je vis à la roots quand je voyage, chez l'habitant et local. Ma devise c'est sac à dos-passeport et en route, d'où mon titre Pon The Road (1er album).Peux-tu nous raconter ton meilleur souvenir en Jamaïque ? Et/ou la rencontre qui t'a le plus marquée ? Un seul ! etCcedil;a va être difficile... J'ai rencontré tellement de gens intéressant et vécu tellement de choses. etEcirc;tre montée sur scène pour l'anniversaire de Bob Marley, dans la cour de sa maison à 56 Hope Road, je pense que c'est vraiment l'une des expériences les plus forteS. C'était intense, mais j'ai ressenti comme une consécration quand je suis montée sur la scène du Jubilé des 12 Tribus d'Israeteuml;l quelques semaines après. Les sessions avec Chinna sont aussi parfois incroyables et remplies d'émotions. J'ai le sentiment de franchir des étapes qui m'enrichissent profondément.Aie Aie aie, une rencontre ? Toutes les rencontres sont marquantes en Jamaïque, les gens sont tellement charismatiques que chaque rencontre est incroyable. Mais je me souviens d'un concert où je chantais It's Nature, j'avais à ma droite Earl Chinna Smtih qui jouait le morceau à la guitare et en face de nous, assis sur un banc dans le public, il y avait Bunny Wailer et Max RomEo. Un moment inoubliable.La rencontre avec la fille de Stephen Marley, la rencontre avec Marcia Griffiths, Ky-Mani Marley, Julian Marley, Bunny Lee ! Et tous les musiciens avec qui je travaille. J'essaie après tout cela de faire transpirer dans mes chansons toutes ces choses extraordinaires que je vis, afin de les partager dans ma musique.Quel est ton plus mauvais souvenir ? Je n'ai pas vraiment de mauvais souvenirs, j'ai vécu des choses difficiles mais ça n'est pas pour autant un mauvais souvenir, ça me grandit. Les Jamaïcains ne mâchent pas leurs mots, donc si ça ne va pas comme ils veulent ou si ce que tu fais ne leur plait pas ils te le disent direct...Ou peut-être la fois où j'ai coincé les doigts de Tony dans la portière du taxi à Port Antonio...Comment as-tu vécu le confinement ?J'étais tiraillée entre deux sentiments, peut-être comme beaucoup de gens d'ailleurs. J'ai la chance d'avoir un jardin et de vivre à la campagne, du coup je pensais très souvent aux personnes en appartement, les familles, les enfants. Et puis la crainte, l'inconnu de ce qui était en train de nous arriver. Et d'un autre côté j'ai apprécié ce calme des villes, le ralentissement de nos vies souvent trop speed. Le retour aux choses essentielles.
Quels sont les conséquences pour toi de cette crise ? Avais-tu des dates ou autre annulées ? J'ai pris du retard sur des enregistrements, des mix ou encore des tournages de clips. Quelques dates se sont annulées également. Je devais aller à Miami aussi au printemps pour travailler avec Betty Wright, malheureusement elle nous a quittés le 10 mai 2020. Betty Wright qui a travaillé avec Bob Marley, Jennifer Lopez, Snoop Dog... la rencontrer aurait été une expérience incroyable, paix à son âme. J'allais dire que personne n'est épargné par cette crise, mais je pense qu'encore une fois ceux épargnés ne sont pas les plus en difficultés. Autant on a pu constater les faiblesses en matière de santé de notre pays, autant les faiblesses des plus fragiles vont encore s'accentuer.Quand penses-tu sortir ton prochain album ? Tu iras en Jamaïque le défendre ? Si tout va bien pour l'automne 2020. J'irais certainement le défendre en Jamaïque, et j'espère dans d'autres pays.Que ferais-tu dans la vie si tu ne faisais pas de la musique ?La musique fait partie de ma vie depuis ma plus tendre enfance, je n'imagine pas une vie autre qu'en musique. Et d'ailleurs merci car c'est aussi grâce à vous qu'elle voyage.
Source : reggae.fr | 2020-07-10 02:00:00.0